• Istanbul

    Nous voici depuis 2 semaines en Turquie. Le pays est magnifique, les gens sont extras et nous faisons tellement de belles rencontres qu'il est difficile de refuser une tasse de thé et du coup nous manquons de temps pour mettre les nouvelles rapidement sur le site.

    Voici quand même le récit d'İstanbul, la suite viendra très bientôt.


    du 07 au 12 août : Istanbul

    L'arrivée à la gare routière nous impressionne. Des centaines de Bus stationnent dans un parking souterrain, aérien... nous sommes paumés. Nous demandons à tous ceux que nous croisons la route la plus tranquille pour rejoindre le centre d'Istanbul à vélo. Tous nous indiquent l'autoroute. On a un peu hésité, un peu eu peur aussi, puis nous nous sommes lancés ! File de droite, file de gauche ! attention à l'autobus, Oups ! ça freine devant, ça accélère derrière !!! Quand la circulation est complètement bouchée, on est plus tranquille. Mais quand ça devient fluide et qu'il faut traverser une 3 voies où les voitures roulent à 130 km/h, ça se complique et ça devient périlleux !!! Mais on y est arrivé ! quelques sueurs froides ont perlé sur nos tempes, mais nous sommes à l'heure à notre rendez-vous avec Eren Eden, représentant local de l'association « Abolition 2000 », une association pour le désarmement nucléaire mondiale. Eren nous emmène jusqu'à une petite chambre d'hôtel qu'il a trouvé non loin. Enfin, un hôtel... pas vraiment. A l'origine c'est plutôt une caverne d'Ali-baba dans laquelle nous pénètrons depuis la petite rue principale, par un couloir étroit entre deux murs. Puis dans la caverne nous montons 2 étages et nous arrivons dans les chambres. Puis au dessus des chambres, si l'on veut, il y a un toit terrasse pour dormir à la belle étoile.

    Le soir Eren nous donne rendez-vous au port pour aller passer une soirée chez lui sur une île dans la mer de Marmara. Nous arrivons au port, Eren doit nous attendre sur le quai, mais le jeune homme qui vend les tickets est complètement bourré. On arrive pas à s'expliquer, le bateau s'en va. Nous contactons Eren pour s'excuser et nous nous donnons rendez vous le lendemain.

    Le lendemain donc, (samedi 09 aout) après une longue ballade dans la ville, une visite au consulat français, une bonne sieste et Bruno que nous avons retrouvé, nous allons au rendez-vous d'Eren. la rencontre se passe dans les locaux fraîchement inaugurés du parti politique des verts Turques. Autour du thé, une poignée d'écologistes fait un dernier point sur la préparation de la grande manifestation nationale du lendemain, au Sud du pays. Car c'est là-bas que depuis 10 ans, le gouvernement Turque souhaite implanter la première centrale nucléaire. Evidemment en tant que Français, nous sommes harcelés de questions sur le nucléaire et on nous fait des remarques du genre : « En France, vous avez un super VRP du nucléaire mais il vous manque un Président ». Un journaliste Turque est présent pour rédiger un article sur nous et les objectifs du projet portrait de planète, mais la discussion dérive vite sur ce qui se passe en France au sein de la filière de l'atome : accident au Tricastin, contamination des ouvriers, recherche désespérée pour enfouir des déchets, état du parc nucléaire Français, le rêve d'Iter, le cauchemar d'EPR... A la fin de cet entretien nous rencontrons Umut. Un jeune comme nous avec qui nous sympathisons tout de suite. Nous finissons la journée par manger tous les trois et nous nous donnons rendez-vous le lendemain sur une île pour une ballade à vélo dont le but de promouvoir des alternatives énergétiques.

    Troisième jour en Turquie, nous commençons la journée par une visite de Sainte Sophie, puis nous allons retrouver Bruno et ensemble nous partons sur la fameuse île. Quitter la ville en bateau c'est vraiment agréable, surtout pour aller se promener sur une terre où la voiture est interdite. La rencontre avec d'autres cyclosturques est vraiment super, nous repartons avec le drapeau de la Turquie et le drapeau du club cyclo d'Istanbul. Le soir nous allons chez Umut où nous passons une bonne soirée tous les 5 (Umut, son colloc', Bruno et nous). Le lendemain matin, Bruno part de très bonne heure pour tenter de rejoindre la côte Nord pendant que le trafic n'est pas trop dense. Nous passons la journée dans Istanbul avec Umut comme guide. Nous sommes le 10 août et sans que personne s'en rende compte à part elle, c'est l'anniversaire d'Alice. ''JOYEUX ANNIVERSAIRE'' On découvre le Istanbul Turque. Au bord des grands sites touristiques, il y a des grands parcs où les gens viennent en famille. Puis nous essayons le nargilé dans une fameuse place. Il nous fait sortir des rues du Istanbul pour touristes et en moins de 200 mètres, nous entrons dans une autre ville, le Istanbul pour pauvres, une mosquée à moitié en ruine, des maisons qui tombent sur leurs habitants, des enfants qui jouent au milieu des ruines. Ils viennent nous voir, nous disent Hello ! parfois nous demandent de l'argent, parfois veulent simplement être pris en photo.

    Après ces quartiers que nous n'aurions jamais osé fréquenter seuls, nous sommes retournés tranquillement chez Umut où nous nous sommes partagé tous les 3 le gâteau d'anniversaire d'Alice.

    Pour notre dernière journée à Istanbul, nous allons faire un tour dans le grand bazar. Avant de retrouver Umut à la sortie de son travail. Nous connaissons maintenant certains quartiers du centre de la ville et nous y retournons comme de vieux habitués. En passant, nous saluons les commençants à qui nous avons eu à faire (le marchand de jus d'orange, le cuisinier de riz pilaf, le maître d'hôtel...)

    Quand nous nous  balladons dans ces beaux quartiers, il est assez difficile d'admettre que la moitié de la population d'Itanbul est considérée comme très pauvre soit 7,5 million de personnes.

    Mardi 12 août, Après une mise à jour du site Internet le matin et la consultation de nos mails, nous avons été à la poste l'après midi pour l'envoi de courrier et de cartes postales. Nous nous sommes arretés dans une boulangerie où l'on a essayé de nous arnaquer, mais nous ne nous sommes pas laissé faire et nous sommes restés jusqu'à ce qu'ils nous rendent la monnaie (malgré le prix affiché en gros sur la vitrine, ils voulaient nous faire payer 2 euro de plus les pâtisseries). De retour chez Umut nous avons préparé les vélos pour le départ en Bus de cette nuit : direction Bartim, pour suivre la route au bord de la mer Noire.

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