• Cambodge Episode 3 : Phnom Penh, l'accueil extraordinaire de Key et le goût de France

    du 12 au 18 juin 2009 (86 km)

    Pendant ce temps, nos jours de visas s'écoulent et nous avons encore du kilomètre à parcourir pour rejoindre le Laos. Alors avec Key qui nous attend chez lui à Phnom Penh, nous décidons de quitter l'école de cirque et tous ces gens formidables pour rejoindre la capitale en car. Le voyage est rapide et nous nous retrouvons embarqués dans un bus à deux étages dont le rez de chaussé à été aménagé pour transporter de la marchandise. Il y a des motos, et surtout une énorme quantité de fruits en provenance de Thaïlande qui sera revendue par les petits commerçants de rue. A cause d'une erreur dans l'enregistrement des billets, nos places sont déjà prises et nous nous retrouvons entassés tout au fond en compagnie d'une dame très malade avec de la fièvre. Quand la climatisation fonctionne nous avons très froid et puis après une demie heure, lorsqu'elle tombe en panne, nous avons à nouveau plus que chaud et la sueur vient également du mélange d'odeur de pieds et de durian avec la vision de nos voisins en train de s'empiffrer de criquets sautés.

    Arrivés à Phnom Penh, nous sommes accueillis par Key, un vieil ami du père d'Alice. Avec son fils, il nous guide jusque chez lui dans sa belle maison tout juste terminée. Nous passons une très agréable soirée au restaurant à la découverte d'un buffet riche de spécialités culinaires cambodgiennes.

    Cédric : '' Malheureusement, vu l'état de mes intestins, je dois me cantonner au riz blanc et tout ce qui peu parvenir à me constiper.''

    A peine arrivés chez Key, nous avons eu une très belle surprise venant de France. Un colis plein de choses n'alourdissant nos sacoches qu'avec du pur bonheur. Notre famille nous a envoyé des pièces de vélos que nous devons changer ainsi que quelques journaux intéressants et aussi des produits Bio qui nous ont été offerts par l'Espace Bio de Châteauroux. Franchement, nous devons encore remercier Josette, Christian et Valérie de l'Espace Bio pour tout l'aide qu'ils nous donnent. Cette fois-ci, en plus d'un soutien financier, ils ont glissé dans le colis différentes huiles essentielles et produits Bio dont nous avions déjà pu apprécier l'efficacité. Alors oui, oui, oui, nous n'allons pas nous gêner pour leur faire encore de la pub, parce qu'ils le méritent car ils savent ce qu'ils vendent et ils restent vigilants sur la qualité de leurs produits. En plus ils sont militants et soutiennent toujours les bonnes causes.

    A Phnom Penh, nous retrouvons aussi Pascale de l'école de Phare Ponleu Selpak. Nous passons un après midi ensembles à discuter au centre culturel français puis à siroter un jus de fruit au coin d'une rue. Plus tard, entre la visite du musée nationale et une ballade au bord du Mékong, nous passons devant une école où il est écrit sur le mur : Saluton ! Ce qui signifie pour ceux qui ne parlent pas encore espéranto : ''bonjour !''. N'ayant aucun contact d'espérantophones au Cambodge, nous sommes très agréablement surpris. Nous demandons à deux jeunes femmes à l'accueil de l'école, qui a bien pu écrire Saluton sur ce mur. Elles nous répondent : « you speak Espéranto ? you see Mister school director.» nous finissons par rencontrer le directeur de l'école qui parle Espéranto depuis très longtemps. Il nous explique qu'il a du arrêter d'enseigner l'espéranto depuis quelques années car il est très occupé. En plus du poste de directeur d'école, il travaille dans une administration au Nord de Phnom Penh pour l'environnement et le développement de l'agriculture. Nous discutons un bon moment ensemble. Il est en train de créer une méthode pour apprendre l'Espéranto traduite pour les Khmers.

    Notre séjour dans la capitale est une vraie pause au milieu du voyage. Key fait son maximum pour nous redonner le goût de la France avec les saveurs du Cantal, Roquefort, camembert, etc, arrosées de vin de Bordeaux.
    Le week end en famille nous donne l'occasion de bécher le jardin de Key et la terre au pied des jeunes bananiers. Cela fait si longtemps que nous n'avons pas eu l'occasion de travailler la terre que ça commençait à très sérieusement nous manquer.

    Cédric : ''Après une semaine de bons soins et de nourriture saine, j'ai les boyaux en bien meilleur état. Le récit est mis à jour, nous sommes fin prêts pour reprendre notre route à vélo couché.''

     

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