• Voici quelques images de la Bulgarie. L'interieur du pays doit être tres beau, mais le littoral que nous avons suivi nous a un peu degouté.

    http://picasaweb.google.fr/portraitdeplanete/Bulgarie


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    Dimanche 03 Août (95 km)

    Le matin, à la fraîche, rouler est un plaisir. Mais très vite, le soleil se place au dessus de nos tête, l'ombre se fait  rare, la chaleur devient insupportable. Heureusement il y a un vent frais qui nous vient droit de la Mer Noire dans la face. La Bulgarie est bien différente de la Roumanie. Les gens surtout sont différents. Peut-être un peu moins curieux et le contact moins rapide que les roumains, les Bulgares ne sont pas moins gentils. Toutefois nous restons méfiants car en Roumanie nous avions entendu toute une série d'histoires sur des bandits Bulgares. Soit-disant que des autocars ont été braqués, de faux policiers pillent les gens et volent leur passeport. Même la police des frontières Roumaine nous avait conseillé d'éviter à tout prix la Bulgarie. Après nous être renseigné auprès de la diplomatie Française, aucune attaque d'étrangers n'a été révélée. Donc nous y allons tranquille en suivant les grands axes. Les gens roulent comme des tarés. Ils doublent n'importe quand et de nombreuses stèles ornent les bords de route. La religion change aussi. Le christianisme est toujours dominant mais des mosquées et des tombes musulmanes apparaissent (restes de l'occupation Turque).
    Au moment le plus chaud de la journée, nous trouvons refuge sous un bel arbre à quelques mètres en contrebas de la route. On y mange et on y fait une bonne grosse sieste de quelques heures (faut dire qu'on est un peu crevés).
    Le soir nous arrivons à Dobrich et la ville est bien plus grande que ce que nous pensions. Il n'y a pas de camping, il est assez tard et bivouaquer s'annonce difficile. Trouver un hôtel n'est pas simple non plus et il faut déchiffrer l'écriture cyrillique. Nous trouvons d'abord un grand hôtel *** trop luxueux pour nous, puis un autre, encore assez cher mais nous espérons pouvoir négocier le prix. Finalement nous avons une très belle chambre au premier étage, un très grand lit super confortable, un balcon, internet, la télé (avec arte en français), le petit déjeuner compris, le tout 25 euros pour nous deux. Bogdan, le gérant de l'hôtel est très sympa et parle anglais. Il a ouvert son hôtel il y a seulement 3 mois et dès l'an prochain, il espère offrir à ses hôtes de l'eau chaude solaire. Nous discutons une bonne partie de la soirée. Bogdan se renseigne pour nous et téléphone pour savoir s'il existe des bateaux entre la Bulgarie et la Turquie (ce qui nous éviterait le passage périlleux de la frontière avec toutes les voitures.

    Lundi 04 août (95 km)
    Bogdan la veille au soir nous a invité à passer par Albena, une grosse station Balnéaire qui a la réputation de posséder les plus belles plages de la Mer Noire. Son père y tient un restaurant en face la plage. Il nous donne l'adresse, au cas ou nous aurions envie d'un petit resto. Après le délicieux petit déjeuner à l'hôtel, la jeune employée, bien sympa, nous annonce que Bogdan nous offre la nuit dans son hôtel. Ca nous a tellement touché qu'on a oublié de rendre les clefs de la chambre. Heureusement, son retrouvons son père à Albena à qui nous les rendons. Albena c'est la belle plage. Effectivement c'est la grosse station Balnéaire. La plage est recouverte de parasols (jusqu'à moins de 3 mètres de l'eau, les bars s'installent sur le sable, des surveillants de baignade empêchent les baigneurs d'aller dans l'eau devant les transats des gens qui payent.
    C'est notre premier contact avec la Mer Noire et franchement, nous ne pensions pas nous retrouver sur une copie de la Croisette de Cannes. Et puis comme à chaque fois que la zone est infestée de touristes étrangers, les prix grimpent, les arnaques augmentent et la culture locale devient l'ombre d'elle même. De pseudo traditions culinaires, vestimentaires et musicales apparaissent. Tout est faux, tout est bétonné : on aime pas !
    Après une sieste sous un arbre et un nettoyage des chaines des vélos, on repart vers Varna, la ville la plus importante sur le littoral Bulgare. On y arrive un peu tard et surprise ! le camping n'existe pas ! on essaye de trouver une place pour camper, mais on ne trouve rien de bien convenable, puis lorsque la nuit arrive, tout devient plus difficile. Finalement, après avoir fait le tour d'un bon paquet d'hôtels, on trouve le moins cher (35 euros quand même !!!). Il y a Internet dans l'hôtel et pour la première fois, nous expérimentons avec succès Skype pour communiquer avec la famille.


    Mardi 05 août (86 km)
    Nous commençons la journée par craquer devant les fonctionnaires les plus molles qu'on ait jamais vu !!!! Ca se passe dans la gare de Varna, nous voulons savoir s'il y a des trains qui passent de Bulgarie en Turquie. Les fonctionnaires que nous avons en face n'ont rien à foutre de notre demande, elles nous montrent un tableau pourrit, tout écrit en cyrillique. Pour nous, tout ça c'est du chinois. Elles font de grands soupirs forcés lorsqu'elles doivent se lever pour aller chercher un papier de renseignement. Elles nous parlent en Bulgare alors qu'elles comprennent fort bien l'Anglais. Finalement nous partons en leur promettant de ne pas faire une bonne pub pour les trains Bulgares. Voilà qui est fait.
    Heureusement, dehors, un homme très gentil nous propose son aide. Il nous donne beaucoup de renseignements, nous accompagne vers la bonne route, nous explique où dormir et il nous achète une carte de la Bulgarie (en remplacement du petit atlas que nous avions perdu la veille).
    On reprend la route assez tard, mais nous avançons bien, surtout sur l'autoroute après Varna. En fait, l'autoroute en Bulgarie, c'est très bien pour les vélos car il y a parfois des bandes d'arrêt d'urgence assez large et les véhicules ont généralement un bonne place pour nous doubler. ET SURTOUT !! il ne peut pas y avoir de fous venant d'en face car c'est ce que nous avons craint le plus.
    La route qui relie Varna à Burgas est assez importante et tout le long nous avons droit à d'énormes panneaux publicitaires, mais aussi beaucoup de prostituées et de clients.
    Le soir nous trouvons un lieu de campement assez tranquille, au pied d'un immeuble pour touristes en construction. A 500 mètres, c'est la grosse station balnéaire. Beaucoup de bruit, beaucoup de lumière et de gaspillage. Nous allons au milieu des piscines des grands hôtels et nous prenons une douche incognito.


    Mercredi 6 août (85 km)
    Vivement le pétrole à 5 euros le litre et la taxe sur le kérosène.
    Même en partant à 7h du matin, la chaleur devient vite insupportable surtout pendant les grosses montées. En ½ heure, Alice a compté 100 4x4. Les gens roulent toujours comme des fous. Nous croisons une dizaine de grosses jeeps pleines de touristes. Pour même pas 40 euros, les gens peuvent passer la journée dans un 4x4. Au programme du Safari, tour dans les montagnes, ballade hors pistes au milieu de la nature, jeux pour tout le monde. Le transport est compris ainsi que le repas, les jeux, le guide etc...
    Nous nous arrêtons sur un site historique classé par l'UNESCO, mais finalement sans aucun intérêt car le tourisme de masse a tout englobé. Le littoral est bétonné, les prix ont plus que doublé et la règle ici, c'est de consommer consommer consommer.
    Quelques kilomètres avant Burgas, nous passons devant des panneaux publicitaires les pires que nous ayons vu. D'un goût mais d'un goût !!! Imaginez la première pub pour une armurerie : Une blonde à très forte poitrine lèche sauvagement un gros canon de fusil. Derrière elle, un paysage de soleil couchant au dessus d'un lac et des oiseaux qui tombent au bout du canon.
    Une deuxième pub dans le même état d'esprit : Une Brune avec des seins comme des pastèques, en tient justement une entre les jambes. Un petit trou triangulaire dans la pastèque est censé rappeler le sien. En Bulgarie, femmes et pastèques sont à vendre au bord des routes.
    Burgas ! plus accueillant que Varna, un grand parc longe la côte et nous pouvons rejoindre le centre ville par le bord de mer. Nous trouvons un Bus pour nous faire traverser la frontière Turque. Le départ est à 1h30 du matin. En attendant, nous rencontrons Philippe et Aurélien, 2 français très sympas avec qui nous passons une agréable soirée. Il nous ont emmené dans un petit resto proposant des plats traditionnels Bulgares et nous offrent en plus du resto, la seule bière Bulgare que nous consommerons dans ce pays.
    1h30 du matin, nous prenons le Bus, l'équipage est Turque. Il est difficile de dormir car le chauffeur a une conduite un peu sportive. C'est peut-être à cause des canettes de Redbull qu'il s'est enfilé avant. Passage de la Douane a 2h30 du matin, nous avons droit au tampon Turque sur nos passeports. Les informations du super passeport biométrique de Cédric sont collectées. Ca y est, nous sommes en Turquie. La route est défoncée et puis ce sont des montagnes Russes. Ca monte, ça descend, ça monte, ça descend... Au petit matin, nous entrons dans la périphérie d'Istanbul. La circulation est très dense et on a du mal à s'imaginer en vélo au milieu de toutes ces voitures, ces camions, ces autocars, qui déboîtent n'importe comment, sans clignotants. Les véhicules se font une place dans le trafic à coup de klaxons ! Nous nous préparons à affronter cette circulation.

    Ca y est, on y est, c'est la Turquie !


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  • Et voici un complément de photos de la Roumanie :

    http://picasaweb.google.com/portraitdeplanete/Roumanie


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    Voici les dernières nouvelles de la Roumanie du 25 juillet au 2 aout

    vendredi 25 juillet (51 km)

    Demie journée de repos. La traversée des villages le matin est très sympa avec beaucoup de gens dans les rues qui nous saluent, rient ou sont impressionnés par nos vélos. Le midi, notre vitesse escargot nous fait une fois de plus arriver les derniers. Nous trouvons au bord du Danube un faux camping qui s'avère être plutôt une maison bourgeoise en cours de diversification de ses activités dans des domaines culturels. Le jeune homme de la demeure parle très bien Anglais et nous explique que nous pouvons planter la tente et bénéficier des salles de bains. Nous pouvons aussi manger ici ce soir. Le tout pour 20 Lei par personnes. En fait, il semblerait qu'il y ait eu un petit mal-entendu et le soir les « serviteurs » de la demeure sont surpris de nous voir attendre à table. On essaye de leur expliquer. Ils comprennent assez bien mais sont plutôt « mal-embouchés ». Nous aurons droit à des patates, du pain, un peu de cornichons et un peu de choux farcit (spécialité Roumaine). Même pas un verre d'eau sur la table.


    samedi 26 juillet (89 km)

    Nous continuons la route vers Bucarest et nous nous éloignons du Danube. Les villages que l'on traverse sont très typiques mais il est impossible de trouver des cartes postales relatant ce visage rural de la Roumanie. Les cartes sont vendues dans les bureaux de poste et les seules que l'on trouve montrent des bâtiments Historiques ou des villes modernes. La Roumanie est entrée très tard dans l'Union Européenne, mais elle revendique très fort cette appartenance. A chaque entrée de village, et sur chaque lampadaires, flottent des drapeaux de l'Europe.

    Cédric : « Depuis que j'ai réglé mes freins avant, les chiens ne m'attaquent plus mais le problème c'est que je fais peur aux chevaux. A chaque carriole croisée, les chevaux ont peur et foncent vers le fossé. Vers 10h ce matin, un cheval trainant un grand père sur sa charrette pleine de sacs de blé, prend peur en me voyant. Il s'emballe et part au triple galop. Le grand père fait un vol plané derrière le cheval, la charrette se plante dans le fossé, les sacs de blé tombent et l'un est éventré. »

    Nous nous arrêtons tout de suite et voulons porter secours au vieil homme. Celui-ci se relève vite et part à la recherche de son cheval. Nous attendons près de la charrette jusqu'à ce qu'un homme s'arrête en voiture. Le grand-père revient bredouille sans son cheval. Il nous explique que ce n'est pas grave et que nous pouvons partir. Mais le malaise persiste. Si le vélo couché n'est pas dangereux pour nous, il l'est pour les autres par l'effet qu'il produit sur les animaux. Le problème semble venir du frein à disque avant du vélo. Comme l'axe de roue est très légèrement tordu, le disque ne tourne pas très rond et frotte à chaque tour de roue sur les plaquettes. Un bruit ultrason doit se produire et énerve les chiens et effraie les chevaux. Dès que possible on changera la roue et la fourche du vélo pour mettre des freins plus classiques. En plus ça fera un peu moins tape à l'oeil car le vélo est très regardé et avec les disques de freins, les gens pensent que l'engin roule très vite, comme une moto !

    Ce soir nous trouvons 2 Allemands qui roulent vers la Mer Noire. L'un d'eux est en vélo couché. On fini la journée ensembles et nous sommes maintenant un peloton de 8 vélos ! On dort près d'un lac où comme tous les soirs, les moustiques attaquent à 21h précise.


    Dimanche 27 juillet (96 km)

    Grosse journée ! nous partons tous de bonne heure, vers 8h. Pendant qu'il ne fait pas trop chaud rouler est très agréable. Mais avec les grosses chaleurs de l'après midi, on s'arrête assez facilement dans les petits villages boire un coup dans les bistrots. Ces pauses sont toujours l'occasion de discuter avec les gens d'ici.

    Le soir, nous campons près du Danube, dans un grand pré en contrebas de la ville de Corabia. Cette ville est très glauque avec ses usines textiles en ruines, ses décharges dans les fossés et les chiens errants malades, squelettiques ou mort sur le bord de la route. Nous rencontrons toutefois un vacher très gentil avec qui on discute un bon moment. Très cultivé, il parle un peu l'Anglais, et le Fançais. Il nous explique qu'il garde 11 vaches mais que 4 seulement sont à lui. Il gagne sa vie en vendant le lait sur le marché. Il ne gagne pas grand chose et travail énormément mais il pense faire un bon métier et surtout, il est fier de nourrir les gens au niveau local et trouve absurde les systèmes d'élevages intensifs qui maltraitent l'animal et ne respectent pas la nature.

    Après le repas, nous essayons d'aller en ville téléphoner en France, mais nous devons franchir des territoires de meutes de chiens qui ne sont pas décidés à nous laisser passer, sauf quand nous employons la technique du lancer de cailloux dans leur direction. La ville n'étant pas ou peu éclairée la nuit, trouver une cabine de télephone est trop difficile, nous préferons rebrousser chemin.


    Lundi 28 juillet (68 km)

    Bon anniversaire frangin !!!

    Une journée qui commence bien sous le soleil et puis au bout de 10 km c'est la grosse averse ! Nous nous réfugions dans un bistrot à coté duquel un tas de déchet brûle dans le fossé. L'odeur de plastique brûlé est terrible, on pense à la dioxine qui doit émaner de ce tas fumant que la pluie essaye d'éteindre. Nous parlons assez facilement avec les autochtones ! On profite aussi du téléphone pour appeler en France.

    Le midi en passant dans une plus grande ville, nous rencontrons une dame de Médecins sans frontières. Elle parle bien le Français et on discute un peu.

    En fin d'après midi nous nous arrêtons dans un village où l'on parle un bon moment avec les gens. Nous achetons quelques bricoles pour manger puis la vendeuse nous donne une pastèque et quelques abricots.


    Mardi 29 juillet (85 km)

    Journée très chaude qui se termine sous la pluie et à l'hôtel. Nous roulons tous les 6 vers Giurgu, la ville frontière avec la Bulgarie. Il fait vraiment très chaud et nous sentons l'orage arriver. A l'entrée de la ville, Bingo ! C'est l'orage. Nous cherchons un bistrot pour nous abriter puis un stade pour aller camper sous la pluie. Soudain, un homme nous croise en voiture, il nous propose un hôtel, nous lui répondons que nous ne sommes pas intéressé, que c'est trop cher, nous préférons camper gratis ! Il s'arrête et nous discutons. Il nous propose une nuit d'hôtel à 10€ par personne. On se rend rapidement dans son établissement. Pendant que les filles vont visiter l'hôtel, Bruno marchande pour un autre lieu moins cher. Finalement, l'hôtel est correct. Nous pouvons y laisser les vélos, aller faire un tour en ville, faire une bonne lessive et surtout prendre une vraie douche !


    Mercredi 30 juillet (75 km)

    Sortie culturelle en Bulgarie

    Nous laissons les bagages à l'hôtel et nous fuyons vers la Bulgarie. Le passage de la frontière de fait facilement par un simple contrôle des passeports.

    La Bulgarie semble plus riche et la consommation bien plus importante ! Il y a des écrans partout avec des pubs qui défilent. Par contre, beaucoup moins de déchets dans les fossés. La route est bonne et le relief plus marqué. Nous allons visiter un site historique très impressionnant : les églises troglodytes de Ivanov !

    Dans ce qui ressemble à un canyon, des grottes naturelles ont été aménagées en églises orthodoxes. Certaines peintures religieuses sont très bien conservées. Nous sommes fascinés par ces lieux magnifiques, mystérieux et chargés d'histoire.


    Jeudi 31 juillet (75 km)

    C'est la journée du début de la fin du groupe des 6 français. Valérie va rejoindre demain Bucarest pour regagner la France. Bruno l'accompagne puis filera à toute vitesse vers Istambul. Après nos 75 km, nous arrivons dans la ville par couple. Bruno et Valérie, les plus rapides y sont déjà. Elie et Marie sont 15 minutes derrières nous. Pour nous retrouver ensemble dans la ville on doit toujours chercher un peu dans le centre, les cybercafés, les bistrots ou les parcs. Cette fois-ci, nous n'aurons pas à chercher car un homme avec une casquette orange nous interpelle et nous demande de le suivre. Il nous dit : « Moi Nicos, vous Français ? Bruno ! Valérie ! Suivez moi ! ». Nous le suivons, il nous montre les commerces, le cybercafé, et le parc où se sont installés nos 2 collègues ! 15 minutes plus tard, nous voyons au loin Elie et Marie. Nicos saute sur son vélo et va les chercher. Il est très gentil ce jeune homme, mais aussi très présent. Il a vraiment beaucoup envie de communiquer et de nous aider, mais parfois on a du mettre les freins surtout en fin de journée quand le vélo de Cédric a crevé et qu'il a voulu démonter le pneu avec un petit tournevis plat. Puis quand il a plié le pneu pour montrer qu'il était abimé. Finalement, nous mangeons tous ensemble ce soir dans un petit resto, puis nous plantons une dernière fois les 3 tentes sur un stade au bord de la ville.


    Vendredi 1er Août (100 km)

    Valérie et Bruno partent à 6h du matin pour profiter de la fraicheur. Avec Elie et Marie, nous décollons à 7h. La température grimpe vite et nous sommes un peu fatigués. Nous nous réjouissons à l'idée de retrouver le camping de Calarasi, pour une bonne douche et une bonne lessive. Une fois arrivé devant l'entrée du camping, où il est écrit sur une énorme plaque en taule « CAMPING ». Un chef de chantier nous dit qu'il n'y a pas de camping ici, nous ne sommes pas welcome, nous devons faire demi-tour. Derrière le panneau en taule se dresse de nouveaux batiments très laids, 100% béton jusque dans le Danube. Finalement on trouve derrière un hôtel ***, une plage de sable fin avec des toilettes ET une douche. On en profite à fond puis nous allons manger dans un festival de musiques traditionnelles d'europe de l'Est. Ce festival n'est pas du tout ce que nous pensions. Il n'y a que du folklore, plein de marchands de pacotilles et des Tziganes qui insistent pour vendre leur graines de tournesol grillées. Sur une table à coté de nous, nous sommes effarés par l'éducation d'un enfant roi. Ce gamin de 4ans s'amuse à narguer les plus pauvres avec sa petite moto électrique. On le regarde partir avec des billets dans les mains puis revenir avec une épée en plastique. Pour le féliciter de ses achats et de ses bonnes manières, les adultes qui l'entourent lui font boire de la bière à la bouteille. Lorsqu'on lui refuse un caprice, il se met en crise et pleure très fort jusqu'à ce que sa volonté soit faite. Cet enfant n'a pas l'air heureux mais en plus, il doit générer une énorme frustration auprès des enfants Tziganes qui essayent de vendre leurs sachets de graines pour faire vivre la famille. Nous repartons en pleine nuit vers la plage derrière l'hôtel à l'extérieur de la ville. Nous dormons tous les 4 sur le sable sous les étoiles.


    Samedi 2 août

    Bulgarie droit devant !!!

    Nous prenons le bâteau avec Elie et Marie pour traverser le Danube. De l'autre coté, nous nous séparons. ils vont suivre le Danube jusqu'à la mer Noire en restant en Roumanie et nous passons la frontière pour la Bulgarie. Avant de nous séparer, on leur laisse quelques bricoles superflues qu'ils ont bien voulu rapporter en France (une assiette, un tee-shirt, des guêtres, un DVD que Eni nous avait donné...). Coté Bulgare, nous trouvons un petit hôtel correct et pas cher. Aujourd'hui, pas de vélo. On s'occupe de l'entretien des affaires : une couture par ci, une réparation par là, l'entretien des vélos, la sauvegarde des photos sur CD envoyés en France, ....



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